Gabriel Orlando: ambassadeur HES au village des métiers

Passionné par l’entrepreneuriat et la gestion de projet, Gabriel Orlando a co-fondé IN&CO SCOOP durant son Bachelor à la HES-SO, intégrant des projets tel que Oneloop et GTech à Sierre. Titulaire d’un Bachelor of Science en Business Administration à la Haute École de Gestion (HEG) HEVS, dans le cadre du programme Team Academy, il est aujourd’hui Associé Gérant de GTech Conseil en Électricité Sàrl, une spin-off issue de ce bachelor.

Gabriel, qu’est-ce qui t’a motivĂ© Ă  devenir ambassadeur HES ?

Ce qui m’a motivĂ©, c’est l’envie de partager et de redonner. J’ai moi-mĂȘme doutĂ© Ă  plusieurs Ă©tapes de mon parcours, je crois que chacun peut trouver sa voie et j’aurais peut-ĂȘtre aimĂ© entendre des tĂ©moignages concrets pour mieux comprendre mes options. J’ai moi-mĂȘme commencĂ© par une VSO, d’un raccordement en VSG suivi d’un CFC avec une maturitĂ©, puis j’ai obtenu un Bachelor HES et dĂ©veloppe aujourd’hui mes entreprises . Ce chemin m’a appris que les dĂ©tours ne sont pas des Ă©checs, mais des occasions d’apprendre Ă  mieux se connaĂźtre. Aujourd’hui, j’essaie de partager sincĂšrement ce que j’ai appris, avec l’espoir que ça aide quelqu’un Ă  y voir plus clair.

Décris-nous les missions que tu as menées derniÚrement auprÚs de certains CO de GenÚve.

J’ai eu l’occasion d’intervenir au Cycle d’orientation de La Golette le 13 mai 2025, oĂč j’ai prĂ©sentĂ© mon parcours du CFC jusqu’au Bachelor HES en toute transparence. L’idĂ©e n’était pas de convaincre, mais d’ĂȘtre authentique et de montrer une rĂ©alitĂ© concrĂšte, avec ses hauts, ses bas, ses hĂ©sitations, ses rebonds. Je me suis prĂ©sentĂ© de maniĂšre simple, en racontant mon parcours, mon entreprise actuelle et les Ă©tapes concrĂštes que j’ai traversĂ©es en axant la prĂ©sentation sur l’importance de se connaĂźtre et de connaĂźtre les voies accessibles en suisse.

Qu’est-ce que tu as essayĂ© de transmettre comme message aux Ă©lĂšves de ces cycles d’orientation (ou aux parents ?) ?

Mon message principal, c’était pour les Ă©lĂšves : apprenez Ă  vous connaĂźtre. Ce que vous aimez, ce que vous n’aimez pas, ce qui vous fait vibrer, ce qui a du sens pour vous. Il n’y a pas de chemin parfait : chacun a sa propre dĂ©finition de la rĂ©ussite, et c’est ça qui est beau. Pour les parents, le plus important c’est le soutien et la transmission des valeurs.

Ce qui compte, c’est de rester en mouvement : tester, se tromper, rebondir. Chacun avance Ă  son rythme, et il n’y a pas de “retard” lorsqu’on construit un parcours qui nous ressemble, si on y met de la volontĂ© et de la bonne foi. Je cherche Ă  transmettre que la rĂ©ussite n’est pas un modĂšle unique, mais une suite de choix assumĂ©s. Oui, on peut avoir peur, oui, on peut ĂȘtre tentĂ© de fuir parfois. Mais affronter ses doutes, c’est souvent ce qui nous permet de progresser. Il faut croire en ses rĂȘves et savoir profiter du chemin.

Raconte-nous quelques anecdotes ou rĂȘves professionnels partagĂ©s par les Ă©lĂšves lors de ton intervention.

Certains jeunes m’ont parlĂ© de leurs rĂȘves dans l’entrepreneuriat, dans la crĂ©ation de contenu, ou encore dans le voyage. C’est toujours intĂ©ressant de voir les aspirations d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration. Ce qui m’a marquĂ©, c’est la diversitĂ© des profils : certains sont motivĂ©s, confiants, presque dĂ©jĂ  engagĂ©s dans une voie. D’autres sont perdus, en pleine rĂ©flexion sur le sens de la vie et subissent parfois la rĂ©alitĂ© et c’est complĂštement normal. Ce que j’essaie de leur faire comprendre, c’est que c’est OK d’ĂȘtre en phase de questionnement, que c’est mĂȘme sain et qu’on peut tout Ă  fait construire un chemin solide Ă  partir de lĂ . Il faut rĂ©ussir Ă  se poser les bonnes questions et oser s’écouter, puis passer Ă  l’action pour essayer de tendre vers la vie qui nous convient.

Quel est ton sentiment par rapport à la perception du CFC et des HES auprÚs des élÚves rencontrés ?

Il y a encore beaucoup de flou. Le CFC est parfois perçu comme un "plan B", alors qu’il peut poser des bases solides. Les HES sont souvent mĂ©connues, alors qu’elles offrent un excellent Ă©quilibre entre pratique et thĂ©orie.

J’utilise une image simple :

L’universitĂ©, c’est l’ascenseur qui mĂšne Ă  un point prĂ©cis pour des mĂ©tiers ciblĂ©s.

Le CFC et les HES, c’est souvent des escaliers pour dĂ©couvrir marche par marche Ă©tage par Ă©tage avec une approche souvent plus en phase avec la rĂ©alitĂ© du terrain.

Mais au-delĂ  du parcours, l’essentiel est de savoir oĂč on veut aller et pourquoi. On peut se tromper, mais il faut assumer ses choix et rester alignĂ© avec soi-mĂȘme.

Avec les changements rapides du monde, l’adaptabilitĂ©, l’expĂ©rience pratique et la clartĂ© intĂ©rieure comptent souvent plus que des connaissances thĂ©oriques seules.

Selon toi, pourquoi rejoindre les ambassadeurs HES est une opportunité à ne pas manquer ?

Parce que c’est un moyen simple, humain et utile de faire passer un message positif. Pas besoin d’avoir un parcours parfait pour inspirer : il suffit d’ĂȘtre sincĂšre, de parler vrai, et d’avoir envie de partager.

Ce que j’aime dans ce rĂŽle, c’est aussi l’idĂ©e de "dresser la table" : on partage ce qu’on a vĂ©cu, nos rĂ©ussites, nos erreurs, nos doutes. Et ensuite, on laisse les jeunes choisir ce qu’ils veulent prendre ou laisser, en toute libertĂ©. On ne vient pas imposer un chemin, mais offrir des repĂšres.

Et comme nous disait souvent un de mes coach Ă  la Team Academy : "c’est Ă  la fin du bal qu’on paie les musiciens". Ce n’est pas la voie choisie qui compte le plus, mais la façon dont on avance, avec conscience, engagement, et authenticitĂ©.

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