Noémie Meienberger : le bon sens vaudois au service de l’innovation

  • 30.06.2025
  • 5 min
Étudiante en dernière année à la Haute école de gestion de Fribourg, Noémie Meienberger s’apprête à terminer sa formation en emploi. Après quatre ans passés au sein de la Communication institutionnelle de la Vaudoise Assurances, elle a obtenu un poste fixe dès cet été et poursuivra avec un Master Innokick à la HES-SO.

Noémie Meienberger, c’est d’abord un terroir. C’est un accent à nul autre pareil, à la fois sympathique et chaleureux. Ce sont des expressions qui surgissent à la volée, lorsque l’on ne s’y attend pas et un rire contagieux qui rassemble. Noémie, c’est bien simple, y en a point comme elle ! C’est peut-être cela qui a motivé Dominique Dubois, agent général de la Vaudoise Assurances à Morges, à lui donner sa chance. « C’est une fille de chez nous, confie son ancien chef. Lorsque je l’ai engagée, elle avait arrêté ses études en droit pour entreprendre un CFC d’employée de commerce sur deux ans. J’ai toute de suite perçu son potentiel ».

Son diplôme en poche, Dominique Dubois l’incite à poursuivre ses études. « Elle avait obtenu le premier prix du canton de Vaud, il ne fallait pas qu’elle s’arrête en si bon chemin. Je l’ai encouragée comme si c’était ma fille », poursuit l’agent général. Après mûre réflexion, la jeune femme s’inscrit à la Haute école de gestion de Fribourg en emploi. Elle opte pour un cursus bilingue français-allemand, un choix motivé par son désir de relever un défi personnel et de rendre fier son père d’origine suisse alémanique.

Entre Lausanne et Fribourg

En parallèle, elle est engagée au Secrétariat général de la Vaudoise Assurances et intègre la division de la Communication institutionnelle à Lausanne. Rédaction d’articles, réalisation de vidéos, organisation d’événements : Noémie Meienberger apprend « sur le tas » et trouve un réel plaisir à soutenir ses collègues. La jeune femme apprécie le contact humain et prend soin des abeilles qui butinent sur les toits du Siège de la Vaudoise Assurances. Avec l’apicultrice, elle anime chaque année plusieurs ateliers pour les collaboratrices et collaborateurs de la Compagnie.

Travailleuse et organisée, Noémie jongle entre ses études et son emploi à temps partiel. Un rythme parfois intense pour l’étudiante, mais qui se révèle être une véritable école de vie. « Quatre ans d’études, ça peut paraître long, surtout quand il faut faire les trajets trois fois par semaine entre Lausanne et Fribourg. Durant mon Bachelor, j’ai appris à être disciplinée et à ne surtout rien lâcher », glisse la jeune femme. Ses cours préférés ? La communication, le marketing, le leadership, et surtout la gestion de projet, où elle peut exprimer pleinement sa créativité.

Au pays des Belges

L’année dernière, la Vaudoise a quitté son village de la Côte pour suivre un semestre à la Haute École EPHEC à Bruxelles. « À 16 ans, j’avais déjà passé six mois dans le canton de Thurgovie, mais j’étais trop jeune à ce moment-là. De vivre cette expérience à 24 ans, dans un autre pays avec des étudiants de différentes nationalités, c’était vraiment génial ! », se souvient Noémie.

Sur le campus belge, elle choisit l’option « Expérience client digitale » dispensée en anglais. Avec ses camarades, elle travaille sur une application de voyages responsables et sur l’implantation d’une boutique de luxe française sur le marché japonais. L'étudiante raconte: 

C’était un semestre très enrichissant, axé sur la pratique et encadré par des professeurs actifs dans le monde professionnel à côté de l’enseignement.

Cap sur l’innovation

De retour en Suisse, elle choisit de consacrer son travail de Bachelor à une étude de faisabilité visant à promouvoir les circuits courts. « Dans ma région, de nombreuses familles d’agriculteurs vendent leurs produits en self-service. J’aimerais développer une solution pour améliorer leur quotidien. », explique-t-elle.

Passionnée par l’innovation, l’étudiante souhaite poursuivre sur sa lancée et vient d’être admise pour un Master of Science HES-SO en Integrated Innovation for Product and Business Development, à Renens. Pour ce faire, elle a décroché un poste fixe à la Communication institutionnelle et s’apprête à poursuivre sur cette voie prometteuse avec persévérance, créativité et sa touche vaudoise que l’on adore !

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